Actualités
Alors que l'offre française de partenariat stratégique revient dans la compétition pour remplacer les F16 belges, le PDG de Dassault Aviation a accordé un entretien à quelques journalistes belges. Eric Trappier est revenu sur les raisons qui ont poussé la France à faire une proposition en dehors de la procédure de marché officielle lancée par la Belgique.
« Le partenariat global que la France a souhaité proposer à un pays voisin, membre fondateur de l'Union européenne, dépassait de loin le cadre de l'appel d'offre envoyé l'année dernière. C'est un choix qui a été fait d'essayer de se mettre dans les meilleures conditions qui soient. », a-t-il expliqué.
Selon l’homme d’affaires, pas de contournement donc de l’appel d’offre pour mieux concurrencer le F35 américain présenté comme le favori pour remplacer les F16 belges. "Il n'y a aucune manœuvre. C'est cartes sur table.", a-t-il insisté.
Eric Trappier a attisé la fibre européenne du plat pays pour plaider la cause du Rafale : "La Belgique fait partie des nations fondatrices de l'Europe. Faire le choix entre un avion américain et un avion français est symbolique. C'est quelque chose d'important."
A propos de l'auteur

Bigplanete
Le Réseau Social d'Informations et d'Actualités des Francophones